Genève
À 22 heures, le 30 janvier 2000, dans la ville roumaine de Baia Mare, la paroi d'un barrage cédait à proximité d'un centre de récupération de déchets de mine. Il en résultait un déversement de 100 000 mètres cubes (l’équivalent de 40 piscines olympiques) d’eaux usées polluées au cyanure et aux métaux lourds dans quatre rivières : Sasar, Lapus, Somes et Tisza. Au bout de deux semaines, cette pollution atteignait le Danube, puis finalement la mer Noire.
Ce déversement a détruit un grand nombre de végétaux et d'espèces sauvages des fleuves et causé des perturbations importantes de l’approvisionnement en eau. Le véritable coût économique de ce déversement ne sera jamais connu avec précision puisque les métaux lourds demeurent dans l'environnement pendant des décennies.
Le 10e anniversaire de cet accident est un rappel de la nécessité d'une vigilance soutenue pour prévenir les accidents industriels. Par l'intermédiaire du secrétariat de sa Convention sur les effets transfrontières des accidents industriels (Convention sur les accidents industriels), la CEE-ONU aide depuis plus de 10 ans ses États membres dans leur travail commun visant à réduire la probabilité d'un accident industriel.
Au cours des dix dernières années, la Convention a organisé de nombreux ateliers avec les ministères concernés afin de mettre en évidence les mesures législatives à adopter et les meilleures pratiques pour améliorer la prévention des risques majeurs dans la région. Elle a également mis en place un système de notification des accidents industriels qui permet aux Parties d’alerter rapidement leurs voisins en cas d’accident industriel.
Des exercices de simulation sur le terrain ont également été menés avec les autorités locales afin de tester les procédures d'intervention d'urgence qui permettent de réduire les effets d'un éventuel accident.
Enfin, la Convention sur les accidents industriels et la Convention de la CEE-ONU sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l'eau) ont négocié avec les gouvernements et l'industrie un protocole sur la responsabilité civile.
Presque 10 ans après son entrée en vigueur, la Convention sur les accidents industriels continuera à travailler avec les pays de la région de la CEE-ONU à accroître la coopération internationale dans la lutte contre les accidents industriels et leurs effets néfastes sur les populations et l'environnement.
Note aux rédactions
La Convention sur les effets transfrontières des accidents industriels a été adoptée à Helsinki le 17 mars 1992 et est entrée en vigueur le 19 avril 2000. Elle a été ratifiée à ce jour par 38 pays plus l'Union européenne: Albanie, Allemagne, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Bélarus, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Espagne, Estonie, Fédération de Russie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Kazakhstan, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République de Moldova, Roumanie, Royaume-Uni, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.
La Convention aide les pays à réduire la probabilité des accidents industriels et à minimiser leurs effets, en particulier sur les pays voisins, s’ils se produisent. Ces dernières années, un programme d'aide pour les pays d'Europe orientale, du Caucase, d’Asie centrale et d’Europe du Sud-Est a été créé afin de mieux aider ces pays dans la mise en œuvre des dispositions de la Convention. Site Web: www.unece.org/env/teia
Depuis son entrée en vigueur en 1996, la Convention de la CEE-ONU sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l'eau) a fourni un cadre juridique important et a contribué à l'amélioration de la gestion des eaux transfrontières dans la région. Actuellement, 35 pays et l’Union européenne sont Parties à la Convention. Site Web: www.unece.org/env/water
Ref: ECE/ENV/10/P03
Ce déversement a détruit un grand nombre de végétaux et d'espèces sauvages des fleuves et causé des perturbations importantes de l’approvisionnement en eau. Le véritable coût économique de ce déversement ne sera jamais connu avec précision puisque les métaux lourds demeurent dans l'environnement pendant des décennies.
Le 10e anniversaire de cet accident est un rappel de la nécessité d'une vigilance soutenue pour prévenir les accidents industriels. Par l'intermédiaire du secrétariat de sa Convention sur les effets transfrontières des accidents industriels (Convention sur les accidents industriels), la CEE-ONU aide depuis plus de 10 ans ses États membres dans leur travail commun visant à réduire la probabilité d'un accident industriel.
Au cours des dix dernières années, la Convention a organisé de nombreux ateliers avec les ministères concernés afin de mettre en évidence les mesures législatives à adopter et les meilleures pratiques pour améliorer la prévention des risques majeurs dans la région. Elle a également mis en place un système de notification des accidents industriels qui permet aux Parties d’alerter rapidement leurs voisins en cas d’accident industriel.
Des exercices de simulation sur le terrain ont également été menés avec les autorités locales afin de tester les procédures d'intervention d'urgence qui permettent de réduire les effets d'un éventuel accident.
Enfin, la Convention sur les accidents industriels et la Convention de la CEE-ONU sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l'eau) ont négocié avec les gouvernements et l'industrie un protocole sur la responsabilité civile.
Presque 10 ans après son entrée en vigueur, la Convention sur les accidents industriels continuera à travailler avec les pays de la région de la CEE-ONU à accroître la coopération internationale dans la lutte contre les accidents industriels et leurs effets néfastes sur les populations et l'environnement.
Note aux rédactions
La Convention sur les effets transfrontières des accidents industriels a été adoptée à Helsinki le 17 mars 1992 et est entrée en vigueur le 19 avril 2000. Elle a été ratifiée à ce jour par 38 pays plus l'Union européenne: Albanie, Allemagne, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Bélarus, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Espagne, Estonie, Fédération de Russie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Kazakhstan, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République de Moldova, Roumanie, Royaume-Uni, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse.
La Convention aide les pays à réduire la probabilité des accidents industriels et à minimiser leurs effets, en particulier sur les pays voisins, s’ils se produisent. Ces dernières années, un programme d'aide pour les pays d'Europe orientale, du Caucase, d’Asie centrale et d’Europe du Sud-Est a été créé afin de mieux aider ces pays dans la mise en œuvre des dispositions de la Convention. Site Web: www.unece.org/env/teia
Depuis son entrée en vigueur en 1996, la Convention de la CEE-ONU sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l'eau) a fourni un cadre juridique important et a contribué à l'amélioration de la gestion des eaux transfrontières dans la région. Actuellement, 35 pays et l’Union européenne sont Parties à la Convention. Site Web: www.unece.org/env/water
Ref: ECE/ENV/10/P03