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La Journée mondiale de l’eau célèbre la coopération dans le domaine de l’eau

Durant l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau (2013), la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars, célèbrera également le thème de la coopération dans le domaine de l’eau, visant à améliorer la coopération et à créer des partenariats tant aux niveaux local que national ou transfrontalier afin de répondre aux défis liés à l’eau. Les célébrations officielles organisées par les Nations Unies et le Gouvernement des Pays-Bas à la Haye porteront à la fois sur la coopération dans le domaine de l’eau et sur les résultats de la Consultation thématique sur l’eau dans le cadre de l’agenda du développement post-2015. La Commission Economique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU), représentée par son Secrétaire exécutif, Mr Sven Alkalaj, participe de manière active à ces festivités.


En préparation des célébrations, un Dialogue multipartite sur l’eau organisé à La Haye le 21 mars a réuni des leaders du monde des affaires, de la société civile et des groupes religieux pour mener un débat s'appuyant sur la récente Consultation thématique mondiale sur l'eau. La CEE-ONU a déjà mené cinq séries de sous-consultations régionales afin d’alimenter les recommandations générales pour la formulation des Objectifs de développement durable en relation avec l’eau (ce qui est l’objectif final de la Consultation thématique sur l'eau).


Acteur essentiel dans le développement de la coopération régionale dans le domaine de l’eau depuis déjà plus de 20 ans, la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l’eau) de la CEE-ONU va prendre un nouvel élan cette année en tant qu’un instrument de la coopération internationale dans le domaine de l'eau. En effet, le 6 février 2013, les amendements permettant à des pays hors de la région CEE-ONU d’accéder à la Convention sur l’eau sont entrés en vigueur. Il est prévu que dès la fin de l’année 2013, les pays situés hors de la région paneuropéenne pourront accéder à la Convention sur l’eau. Cela permettra d’élargir la portée de cette plateforme institutionnelle efficace afin d’assurer un support fondamental pour la coopération mondiale dans le domaine des eaux transfrontières.


Le développement de la coopération entre le Tadjikistan – initiateur de la proposition de l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau des Nations Unies –, et l'Afghanistan, dans le bassin supérieur de l'Amou Daria est un exemple de la capacité de la Convention de la CEE-ONU à promouvoir la coopération. Une rencontre bilatérale soutenue par la CEE-ONU se tiendra du 25 au 28 mars à Douchanbé avec pour objectif d'établir un cadre de coopération sur l'environnement et l'hydrologie. Un des temps forts de cette rencontre sera la présentation d'un « Atlas visuel pour la coopération ».


Le nouveau traité de coopération pour le bassin du Dniestr signé en novembre 2012 entre l'Ukraine et la République de Moldavie, soutenu par la CEE-ONU et ses partenaires, représente un autre exemple. L’approvisionnement en eau potable, la gestion des inondations et la protection des écosystèmes représentent d'importants défis de cette coopération. Un accord bilatéral pour la gestion de la rivière Kura entre l'Azerbaïdjan et la Géorgie a également été élaboré grâce au soutien de la CEE-ONU. Cet accord jouera un rôle majeur en mettant en place un cadre pour les consultations en relation avec l’essor de l’hydroélectricité ainsi que pour améliorer la compréhension de la gestion de la qualité de l'eau. Une fois signé, cet accord constituera un exemple important pour le Caucase et tout le Bassin de la rivière Kura, où les conflits dans le domaine de l’eau ont trop souvent fait obstruction à la coopération dans le domaine de l’eau. La mise en place d’un protocole d'accord sur la Vision stratégique commune pour la gestion durable du bassin du Drin par les riverains signé en novembre 2011 avec le soutien de la Convention représente une autre avancée majeure dans la coopération en matière d’eau dans une sous-région riche en conflits – les Balkans.


Pour de plus amples informations veuillez visiter le site: http://www.unece.org/env/water/


ou contacter
Mme Francesca Bernardini
Secrétariat de la Convention de la CEE-ONU
Téléphone: +41 (0) 22 917 2463

E-mail: [email protected]


 


Note aux rédactions :


Une bonne gestion de l’eau comme une ressource partagée nécessitent une coopération en raison de sa disponibilité irrégulière dans l'espace et le temps, et à cause des effets complexes que peuvent produire l'utilisation et le développement des ressources en eau. La gestion de l'eau doit prendre en compte un large éventail d'intérêts contradictoires mais offre également des possibilités de coopération entre les utilisateurs. En décrétant 2013 l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau des Nations Unies (Résolution A/RES/65/154), l'Assemblée générale des Nations Unies reconnaît que la coopération est indispensable pour trouver un équilibre entre les différents besoins et priorités et un partage équitable de l'eau. En collaboration avec la CEE-ONU, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) est l'agence chef de file de cette Année. La promotion de la coopération dans le domaine de l’eau implique une approche interdisciplinaire rassemblant, entre autres, des dimensions religieuses, éthiques, sociales, politique, légales, institutionnelles et économiques.


Le but principal de la Convention sur l’eau de la CEE-ONU est de renforcer les mesures prises au niveau local, national que transfrontière pour protéger et garantir la quantité, la qualité et l’utilisation durable des ressources transfrontières – à la fois des eaux de surface et des eaux souterraines. La Convention adopte une approche holistique, basée sur le fait que les ressources en eau jouent un rôle essentiel pour les écosystèmes, les sociétés et les économies. Aujourd’hui, 38 pays de la CEE-ONU et l’Union européenne participent à la Convention.


Dans le cadre de la Convention les pays doivent remplir certaines obligations, qui vont de l’observation de principes généraux à la mise en œuvre d’actions concrètes. Afin de répondre à leurs obligations, la Convention exige des Pays riverains (Parties riveraines des mêmes eaux transfrontières) de conclure des accords bilatéraux ou multilatéraux spécifiques et de créer des organes communs – tels que des commissions fluviales et lacustres – afin d’assumer ces responsabilités. D’autres obligations spécifiques comprennent la création et la mise en place de programmes communs de surveillance de l’état des eaux transfrontières et la réalisation, ainsi que des états des lieux communes ou coordonnées, à intervalles réguliers, de l’efficacité des mesures prises pour prévenir, maîtriser et réduire les impacts transfrontières.


La Convention a fourni un cadre et des références pour l’institutionnalisation de la coopération transfrontière après la chute de l'Union soviétique et de l'ex-Yougoslavie. Elle a également aidé les pays d'Europe centrale et d'Europe orientale à développer la protection des eaux partagées et la coopération transfrontalière dans la perspective de l'élargissement de l’Union européenne (UE) en 2004. Plus récemment, la Convention a été au centre de la promotion de la coopération transfrontière sur le terrain, notamment dans les Balkans, l’Europe de l’est, le Caucase et l’Asie centrale, où les conflits d’intérêts dans le domaine de l’eau et les insuffisances du cadre institutionnel sont des défis constants.

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