À l’heure actuelle, plus d’un tiers de la nourriture produite est perdue ou gaspillée le long des chaînes d’approvisionnement et au niveau des consommateurs, ce qui a des répercussions considérables sur la disponibilité de la nourriture et sur la durabilité environnementale des systèmes alimentaires. Le défi est de taille, surtout pour les fruits et légumes frais, dont le commerce s’effectue souvent sur de grandes distances et par l’intermédiaire de plusieurs acteurs. Du fait de leur nature périssable, les pertes et le gaspillage peuvent être importants dans les chaînes d’approvisionnement en fruits et légumes si les produits ne sont pas manipulés avec soin par tous les acteurs de la chaîne – par les producteurs, les négociants, les transporteurs et les détaillants.
Le Code de bonnes pratiques de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU) donne aux acteurs du secteur des orientations sur la reduction des pertes et du gaspillage. La première édition a été élaborée et adoptée par le Groupe de travail des normes de qualité des produits agricoles de la CEE-ONU en 2019. Cette deuxième édition est une version étoffée par l’ajout d’un chapitre consacré aux transporteurs et révisée de façon à mieux tenir compte des difficultés rencontrées dans les économies en développement et en transition, comme l’absence d’installations de réfrigération ou d’équipement de tri.
Le Code de bonnes pratiques de la CEE-ONU, qui porte spécifiquement sur les chaînes d’approvisionnement des fruits et légumes frais, constitue un complément au Code de conduite volontaire pour la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires établi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).